La crise...

Un Samedi après midi d'avril 2009, Leclerc blindé de boubourses (comme moi pour le coup) sous les néons en train de dépenser leur prochaine facture d'électricité.

Vers 17h00 , heures de sortie des familles complètes équipée de la poussette "Dylan", la tututte "Kimberley" qui traine par terre, les bouches morve-chocolat-biberon de cola, la tata méchée et le tonton en jogging/dernières baskets à 130 euros qui crie "j'vais te casser ta tête t'as marché sur mes pompes petit con!" dans la galerie marchande! (c'est du vécu)

Bref, un petit bain de foule dans le monde de l'hyperconsommation populaire.

La palme du jour va à un jeune couple et leur bébé:

Dans le rayon puériculture je me retrouve à côté d'eux, à être "obligée" (vu le degré sonore de leur conversation) de les écouter en grandes réflexions et discours profond!

La maman, 20 ans à tout péter, le père pas beaucoup plus vieux, le bébé... (une petite fille mais j'ai pas réussi a capté le prénom)

Ils regardent, reposent, comparent, et craquent pour le body le plus cher, le plus tape à l'oeil (le plus moche), bref, celui que je n'aurais pas pris (les goûts et les couleurs...). Le tout pour une douzaine d'euros le morceau de tissu et ses 3 pressions !

Monsieur s'en va avec son bébé, la demoiselle reste, regarde encore, hésite et rappelle son chéri:

"BEBEEEEEEEEEEEE! Viens voir!"

"Quoi? Tu fais chier, qu'est ce qui ya?"

"Ben regarde, n'empêche, ......quand tu regardes les moins chers,....ben , en fait, ....c'est quand même moins chers!"

J'ai pouffé me retenant de lâcher (ou pas d'ailleurs je ne sais plus) un "ah ben merde alors!", elle s'est retournée je crois...me suis sauvée.

Cela ne les empêchera pas de prendre le body moche et cher!

Entendu chez M. Leclerc, dans le valenciennois (ou pas loin), par Sandra