18 novembre 2009

Plus dure sera la chute...

Un couple d'une quarantaine d'années s'embrasse devant Euralille, ignorant les passants qui les regardent.
Ce n'est pas un baiser chaste, une petite pelle en passant, non c'est un vrai baiser digne des meilleurs scènes d'amour au cinéma, qui tournerait presque obscène : corps serrés, têtes qui suivent le mouvement des langues, mains qui se touchent et se carressent, on croirait presque qu'ils vont se mettre à faire leur petite affaire là, sur le parvis, tellement c'est intense.

La femme regarde son homme, les yeux brillants d'émotion, on y lit qu'elle en rêvait de ce baiser, que c'est un moment magique pour elle, inoubliable.

L'homme contemple la femme... il me tourne le dos, je ne vois pas son regard mais quand j'arrive à leur hauteur je l'entends demander fièrement :
"Alors, ça va, t'as encore ta langue !?"

Entendu par moi-même, devant Euralille.

11 novembre 2009

C'est pas faux...

" La dernière fois, quand j'étais malade et que je toussais, le médecin m'a filé un spray, je sais plus lequel par contre..."
" Pour mettre dans la gorge ?"
" Euh oui, pour mettre ailleurs ça s'appelle un suppo sinon !"

Entendu par A, qui toussait fort ce jour-là (et qui a finalement eu des suppos par son médecin ;-)).

09 novembre 2009

J'aime ma famille !

Alors histoire vraie de vraie puisqu’elle m’est arrivée à moi. Par contre histoire courte mais qui a son effet (à mon humble avis).
À un repas de famille composé de ma mère, mon père, mon seul frère et mon chéri je pose la question :
« c’est quoi mes qualités ? »
« Heu, fffff… bah je sais pas mais t’as pas de défauts non plus »

Je sais pas trop comment je devais le prendre ; je dois avoir une personnalité très marquante je présume…

Entendu (et vécue !) par M., qui pourrait la soumettre à J'aime ma famille !

05 novembre 2009

Dommage...

Ça remonte à mes années lycée... Comme tous les matins, je prends le train à Hazebrouck pour me rendre à Lille. Il y a pas mal de monde et notre petit groupe reste au niveau des portes, à l'entrée du wagon.

La sonnerie annoncant le départ du train retentit, les portes se ferment, une femme à l'extérieur du train, apparement limite en retard, tend son bras pour que les portes ne se ferment pas, et s'est retrouvé l'avant bras coincés dans les portes.
 
Là, un homme s'avance vers les portes. Nous avons tous pensé qu'il allait l'aider en rouvrant les portes, mais fit en fait tout le contraire. Il ne voulait pas la laisser entrer, et essayait de fermer les portes en lui disant "vous ne rentrez pas!".
 
Voyant la scène, deux de mes copains de l'époque se lèvent et dégagent le gars et rouvrent les portes. La femme, rentre dans le train en se frottant la partie de l'avant-bras coincée dans les portes, et nous dit :

- "c'est bien le train pour St Omer"
- "euh non, c'est le train direction Lille!"
 
Entendu par Emilie, à bord du train Hazebrouck-Lille